*Sitka ( 3 – 7 juillet 2013)
Pour notre premier stop en
Alaska, direction le petit port de pêche de Sitka, situé sur l’île de Baranof
Island, au milieu de la Tongass National Forest .
Vous me direz : mais
qu’est-ce que vous êtes allez faire là-bas ?!
Figurez-vous que cet intérêt pour
Sitka remonte à un dimanche pluvieux de repassage… Pour faire simple, j’adore
regarder un « bon vieux film de filles » quand je repasse ( du
coup, je repasse souvent ! hi hi).
Ce jour-là , j’avais dégoté le dernier
navet de Sandra Bullock en VO, qui s’appelle The Proposal (autant travailler son anglais sur des bons dialogues bien ricains!). Et
l’action de ce film se déroule à Sitka ! Et je m’étais dit :
« Ouaaahhh ! C’est super beau ! J’irais bien y poser mes valises
quelques jours ! ». Après j’ai regardé une mappemonde et je me suis rendue
compte que je risquais de ne jamais y aller, vue la distance avec la France.
Du coup, quand on a décidé
d’aller y passer nos dernières vacances en ricainerie, ça a été une
évidence ! Peut-être aussi que je ne connaissais rien d’autre en Alaska…
Bref ! Après un long trajet
Seattle-Juneau en avion et Juneau-Sitka en ferry ( 4h30 de trajet !), on
est arrivé sous la grisaille au fin fond du southeast Alaska , là où les
ours sont plus nombreux que tous les habitants réunis, où le taux d’humidité
ferait friser les cheveux d’une vietnamienne et où les hommes pourront se
fournir en bois pour les décennies à venir !
On a élu domicile dans un B&B
tenu par Ann, septuagénaire et ancienne pêcheuse de saumon sauvage, qui a pour
manie d’accrocher tout ce qu’on lui offre sur les murs de la maison !
Assez genre Tatie Danielle, pince sans rire mais au final très sympa !
Pour vous mettre un peu dans
l’ambiance de la ville, laissez-moi vous en expliquer un peu son histoire.
Sitka a été convoitée par
différents peuples au cours des derniers siècles. D’abord patrie des indiens
Tlingit, elle a été envahie par les russes au 18ème siècle qui
avaient flairé un nouveau business : celui du commerce de fourrures
d’animaux ( la région est riche en loutres de mer, wolverine – non, pas celui
de X-men – ours, loups…) et qui ont fait la guerre aux natifs pour pouvoir s’y
installer (c’est pas très beau tout ça !) . Quelques années après,
les Tlingits sont revenus et les ricains sont venus étendre leur territoire
petit à petit, une fois les Russes partis. La ville a donc des vestiges des 3
cultures, et c’est ce qui en fait sa richesse et sa particularité.
Les Tinglits
les pionniers ricains, venus pour la ruée vers l'or
Nous, on s’est immergé à fond
dans la culture native et on a visité le Totem National Park : la
rainforest aménagée de Totems le long des trails et bordant la mer…en un mot,
superbe !
Le highlight de notre court
séjour ici, ce n’était pas pour fêter le jour de l’indépendance, c’était de
partir à la rencontre de la wildlife locale à bord d’un kayak de mer !
Ah non! pas trop wildlife, ça!!
A la fraîche, on est parti
explorer les îlets sauvages qui entourent Sitka en compagnie de notre guide et
de deux ricains – pas très rigolos !
Pendant plus de 3 heures,
durant lesquelles Ju a du se concentrer pour lutter contre le mal de mer, on a
vogué parmi les loutres de mer et les bald eagle qui venaient pêcher ,
profitant du calme absolu et évitant les gouttes de pluie (ah oui, parceque,
question météo, on n’est pas servi !). On a fini les quelques 12 kms sur
une petite crique à l’eau cristalline - 12° -
en attendant notre petit bateau tape-cul qui nous a ramené à bon port.
Les paysages étaient à couper le souffle !
Les loutres de mer : j'ai décidé d'en ramener une!!
Un majestueux Bald eagle.
Petite crique et eau cristalline : on est presque à Porquerolles...presque!
Ce matin, Ann nous a amené à la
Fortress of the bears ! Bououuhhh ! A l’origine, c’est une réserve
créée pour recueillir 3 jeunes oursons retrouvés près de la ville et qui ont
été élevés par les hommes. Oui, parce qu’ici, le nounours, il est tué,
naturalisé et exposé sur les murs des maisons , étant donné la quantité de
monstrueuses bébêtes au km2 !
Quoiqu’il en soit, on a pu les
approcher de trèèèèèsss près et sans se faire croquer !
Cet aprem, on repart vers Juneau
(en ferry) pour y passer 2 jours. Au
menu : rando vers un glacier, observation des baleines ( on en a vu la
queue d’une sur le ferry !) et dégustation de saumon sauvage local !
***Si ça c’est pas Into the wild !!!***
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